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Dans le documentaire de Griffin Dunn sur Joan Didion (The Centre will not Fold - où en plus de raconter son histoire, elle a une gestuelle ahurissante) David Hare, metteur en scène de théâtre angalis, dit qu'avant The Year of Magical Thinking - le livre qu'elle a écrit après les décès successifs de son mari et de leur fille adoptée - les gens qui n'ont pas de religion et qui sont en deuil n'avaient Rien à lire.
Rien pour les accompagner.
Moi je n'ai pas voulu lire ce bouquin qui me faisait - et continue de me faire - peur. Peur de pleurer, tout simplement. Je préfère écrire mon deuil de mécréante, d'athée, que de lire celui des autres aussi talentueux soient-ils.
Mais avec toujours Alain en tête et cette juste sensation que nous verrons désormais beaucoup plus souvent nos amis au Père-Lachaise qu'en boîte de nuit ... je me demande si j'ai encore beaucoup de choses à vous dire sur le sujet qui nous occupe et nous rassemble.
C'est un refrain chez moi, donc je ne m'en inquiète pas plus que ça, ni ne m'écoute. T'as rien à dire ? Hé bien ne dis rien, ou dis que tu n'as rien à dire et ce faisant on verra ce qui vient.
Comme il fait froid et que la nuit tombe vite, mon inspiration est déjà figée. Nous en resterons donc là, avec mes souhaits pour les derniers jours du mois le plus gris de l'année, un conseil de visionnage, sinon de lecture (si vous avez lu The Year of Magical Thinking, votre avis m'intéresse : j'avais beaucoup aimé son White Album, son regard précis et sa langue juste, élégante) ... des conseils et mes pensées les plus fidèles.